Lautrec, Bikini
Album - La cruauté tranquille du quotidien suffit
Paroles
J’ai l’impression que je connais que Paris75000 et des brouettes murs grisPour moi le monde s’arrête à la VilletteAprès c’est juste de la géographieAlors est-ce que la capitale c’est mieux pfff...Franchement ? j’ai pas vraiment d’avis...Je connais des gens pour les vacancesIls rentrent chez euxDes bleds paumésDu côté de MontpellierBordeaux, Fort de FranceLa campagne vers AngersStrasbourg ou ValenceMoi je sais même pas où c’est ValenceEt même si je dis que je m’en balanceJe partirais bien faire une baladeJe voudrais me sentir chez moiAilleurs qu’iciJ’en fais pas des saladesMais près de chez moiLes filles sortent pas tellement les BikinisMe faites pas dire ce que j’ai pas dit :J’ai rien contre M. Tacchini, attendsMais on se comprend, hein ?Les décolletés plongeants,Pas la peine que je m’étendeL’herbe est toujours plus verte ailleurs, okMais tout le monde la connaît ma pelouse à moiFaut venir ici gratter son flouze, un toit,Et comme ils ont pas le choixCette ville les gens l’aiment pasDonc ils t’aiment pas non plusC’est des conneries tout ça ?Va te promener en province avec un 75 au culEt quand tu reviens, si tu reviens,On en reparleraMoi je voudrais grandir à la merCourir après les mouettesEt faire collec de vers de terre, ouaisEt puis tous les samedisJ’irai planquer au dessus de la plage,Bien à l’abri,Pour admirer les coquillagesEt les petits culs en Bikinis !REFRAINPour tous les rats de la villeQui croient que les animauxNaissent en barquette sous cellophanePour les furieux naturophilesQui dépassent pas la Seine et MarneSérieux, ça vous dit pas de calterViens on s’arrache tous en voyageOn leur laisse les clés du quartierEt on va se coller sur la plageJe buvais un coup avec mon pote l’autre jourPfff... je vous jureLe mec sort pas de sa grotteMais il parle toujoursComme si il revenait de chez pas oùEt qu’il avait fait je sais pas quoiJ’adore ce gars là,S’il était beau, on dirait moiBref, je lui raconte comme à vousDans mon premier coupletEt lui les cheveux dans le zefIl me dit vas-y bouge, on y vaJe vais nous négocier la Twingo de papaEt puis pour les maillots, j’ai du pognon qui dortOn taillera à Go Sport d’abord, d’accord ?On va changer de décor,Ca nous remettra d’équerre...Un bon bol d’air de DunkerqueC’est là qu’elle est la merQue les semaines merdiquesSeront lavées dans les flaquesJe lui dis que dans le fond il a pas tortJ’attrape ma veste sur la patèreEt puis on se précipite dehorsOn fait tellement les fiersQu’on voit pas le molosse du voisin qui dortDans l’escalier par terreLe genre de gros clébard qui mord2-3 mollets plus tardIl est moins chaud mon poteIl serait plus DVD - plumardEt mon plan plage a plus la coteAlors je me retrouve sur le trottoirA regarder le soir qui tombeAu bout des grands boulevardsEn rêvant d’une autre atmosphèrePour tous les rats de la ville,Qui croient que les animauxNaissent en barquette sous cellophane...
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, le 24.02.2017