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Faces Bleues

Mois spécial pour la sortie du EP d´Ornicard

L´idée derrière l´automne, c´était de pouvoir écouter : « Faces Bleues » comme une B.O. souvenir de l´été passé afin de nous le remémorer et d´entrer dans la nouvelle saison avec le sourire (#happy).

À travers cet article et ce mois spécial. Je vous propose de découvrir les paroles de l´opus et également des informations quant à son écriture et à sa réalisation et tout cela au fil de l´eau...

Le EP est à télécharger ici section : Free Tapes.


Concept derrière le EP

Faces Bleues est mon nouveau EP. Il est composé de 7 chansons. Le titre de l’EP est construit autour de l´idée de la Face B dont il porte aussi la trace : FACEs Bleues.

Pour bien comprendre le concept je reprends ici cette définition très réussie du site internet, RapGenius : "Une face B est une instrumentale déjà utilisée, lorsqu’un artiste pose sur des Face B, c’est qu’il reprend des instrumentales déjà utilisées par le passé. Cela vient des vinyles 45 tours où il y avait le single sur la face A et parfois l’instrumentale sur la face B. Les rappeurs récupéraient ces instrumentales pour rapper dessus.". C´est ce que j´ai fait sur ce projet, j´ai pris en quelque sorte des "Face B", celles qui m´ont le plus inspiré. On retrouve donc sur le EP, les deux génies de beatmakers 20syl et Gramatik. Le premier sur 6 chansons le second sur une. Concernant 20Syl, j´ai toujours rêvé de rapper sur un beat à lui depuis la découverte de ce merveilleux premier Album de Hocus Pocus, en 2005 - "73 Touches". Alors quelle joie quand j´ai découvert qu´il proposait en téléchargement certaines instrumentales tellement kiffantes et quel plaisir quand je me suis mis à rapper mes textes dessus.

Ne résumer le titre qu´à cela, serait oublier le sens profond qu´il renferme et aussi ce qu´il signifie pour moi. Tout d´abord, le bleu m´évoque l´été, le beau temps, la mer... Malgré tout, il faut aussi parfois passer par des moments noir et gris afin de retrouver les blancs puis les bleues. C´est dans ces périodes difficile qu´il intéressant et efficace d´essayer de voir les cotés, faces bleues pour continuer à avancer vers la lumière. C´est à travers ce EP aussi que je veux vous les montrer !

Tracklist

1. Mes playbacks

2. Pâte à rapper

3. #tdf

4. Faces bleues

5. Port-Louis-sur-le-Rhin

6. Photosynthèse

7. La balle de match

Afin de se faire une idée avant de le télécharger, il en écoute sur soundcloud ici :


Behind the tracks (suite cooming soon)

# 1.

06.09.2014, Gare de Mannheim, un jour avant la sortie du EP. Je profite d´être ici plus tôt pour commencer à écrire cette nouvelle série qui vous explique comment j´ai élaboré les paroles des différentes chansons du projet. Aujourd’hui´hui pas de chance, la DB est en grève ! Une question reste sans réponse, combien de temps mon train va avoir de retard (let´s see !).

Le titre

La première chanson celle qui ouvre le EP se prénomme : "Mes playbacks". Quel chanteur (ici MC) amateur n´a jamais rêvé que ses paroles soit reprises en chœur par le public ou bien l´auditeur isolé dans une forme de playback : d´où le titre.

L´écriture

Au début bien sûr, il y a eu ce nouvel Album de Gramatik et ce beat fabuleux, plein d´énergie qui invite au freestyle, à l´egotrip mais pour moi, tout au moins, jamais trop car j´essaye toujours de donner le meilleur de moi et ne me considère jamais comme le meilleur tout court.

Les mots et les idées s´enchainent naturellement et la chanson se construit assez rapidement au début sans thème même. 1 refrain, 3 couplets. Lorsque j´ai travaillé un clip pour la chanson, j´ai tout de suite pensé à un jeu vidéo. En effet, chaque nouveau couplet de la chanson est toujours plus technique que le précédent. Ce que j´ai pu faire grâce à la variation dans le beat sur le couplet 3, très dansante. Le clip a donc été divisé en 3 vidéos distinctes que j´ai nommé : "levels". Comme dans un jeu, le niveau de difficulté augmente. C´est bien ce que laisse transparaitre la chanson qui fait environ 7 minutes.

Après avoir écouté : Rap God d´Eminem et Rap Genius j´ai eu moi aussi envie de faire un morceau long format, ce qui m´a été possible ici. Je voulais d´ailleurs une intro similaire à celle de Rap God mais dans les ponts (bridge) de la track. Finalement par faute de temps et d´idées, cela ne s´est pas fait. Matthias Müller, mon ingénieur son, m´a proposé d´y ajouter des scratchs de ma voix. Ce que nous avons fait et le rendu est superbe. Bien joué l´ami.


Paroles

1. Mes playbacks

Entrée en scène, des idées par centaine.
Les antennes dehors, pour chercher de l’or.
Des mots forts, pour soigner âme et corps.
Celui qui sait pardonner, n’a jamais tort.
S’il est tard, allez dors !
Mais tu ne verras pas éclore :
La bête de flow.
Rodéo sur le dos d’un taureau
Puis pogo, va s’y poto. viens !
On se bat pour la beauté des cœurs, Quasimodo. Bien !
Devant ce qui est grave -> brave : de la glace contre de la lave.
La tanière du justicier dans une cave.
Pas d’barrière ni d’enclave
Si des gens bavent, on les aide en zik.
Notre bannière est d’inspiration : "antique".
Le bonheur en kit !
On le monte ensemble, échauffement.
On se met en jambe, et comment !
On chante et ça nous enchante !
Hi ; La soirée est dansante et j’enfante sur papier
Frime et vite
Rempli des cahiers de rimes, les récite.
 
Refrain
Accros ma zik :
Aux flows acrobatiques.
Et beats aromatiques.
Fais mes playbacks, on kicke (x4).
 
 ?
Exercice de style, pile dans le mile :
Pas de paroles débiles, les images défilent
Comme les paysages d’un train, détaillés comme chaque case d’un tintin.
Dehors, des tags, à la couleur d’un vin / rouge.
Sur la batterie, nos têtes bougent.
Pas d’âge, pour saisir la vibe !
Pendant ce track, personne ne baille
On joue dans de la paille, bataille de jets d’eau.
Il fait beau, même dans nos cerveaux, jolie
Un corps sexy au milieu d’un cerceau :
C’est au cirque !
Toute la clique est la / cet aprèm
On tourne un clip, les gars !
Auto-produit, pas présent non
Pour viser la / perfection.
Mais l’originalité des images, les mots sont cinéma -> action.
Toile rapologique, et oui :
J’porte mon drapeau au mic ! Atomique.
 
 ?
Plus de groove, flow mouvant
Alternatif comme du courant, Fuse.
Penché dans un tournant,
Turban / O.R.N.I sur la tête.
Rappeur Alien, d’une autre planète.
Le charme opère à vie / barrette
De rimes, inspiré par des cascades de film.
Flow elas------tique. J’aime le basket et la------- zik.
Des barriques de nains, Bilbo le Hobit !
Le son Gramatik déchire, torride.
Cori/da de vers / Ici, il y a de l’air
Frais !
Respire, les sinusoïdes électroniques
Qui se frottent comme des plaques tectoniques / fait.
Flow technique, prêt ? Supernova, lent !
Tu perds, trop gras, vlan !
Orni, qui l’as vue ? Président du clan
Des MCs disparus.
Les syllabes s’embrassent, au milieu du cercle prends place.
Les mots enlacent, le rappeur et les gens applaudissent
A la sortie du disque.
Je kiffe tellement que j’en veux : dix
Et les offre, c’est meilleur que des gaufres.
Aventurier : Lara Croft, à chaque apostrophe.
A ton poste : on rap, on bosse dur.
Juste pour l’art, nous : on postule
Sans avoir appris du : "Rap pour les nuls".
La foule est crédule / trop de MCs charlatans
Font des bulles.
Je les éclabousse avec un dico Larousse.
On secoue pour que ça mousse.
Victorieux, tous sur la pelouse. Je pousse le :
La-> gronde, MC Barberousse blonde,
Voir du chocolat / en barre de douze, fondre.
Avec de la pêche : Lèche...

2. Pâte à rapper

J’écris, rien de précis avec du flow je décris, des vies !
On refait le monde avec des Si : maitrise de la voix
Comme le ballon : Messi.
Des mots pour tuer l’ennuie !
Tranchant comme le couteau qu’on sort d’un étui
L’auditeur est séduit, si pas : c’est cuit.
Ma lettre préférée, c’est C cédille.
Elle est dans français, ça s’est dit.
Brouillard, dans mon texte ça brouille / l’art.
La clef du mystère château de Moulinsart :
Le secret de la licorne.
Besoin de se défouler, ça va mieux après dix / bornes.
Distraction, grandes vacances, hôtel de la plage .
Prendre de la hauteur, l’horizon d’un alpage.
Bouquiner à la page / des retrouvailles.
Longue journée, fatigué qui de nous baille ?
De villages en villes sur le rail, bye bye.
Puis de retour au bercail : hi, hi.
Studieux en studio, à parler des lieux visités.
Puis signer, le beat de mon emprunte vocale et/ rimer.
Les mots calés sur la musique, de façon unique, précieux
Comme des runiques, le flow unique colle à ma peau
Comme une tunique. Orni tu niques / tout :
Ça c’est stupide, fou ! Pas trop d’égo :
Je suis que / le patron d’mes mots.
Et ça trace, comme couché sur un vélo.
Heureux, mais si je joue en D.2.
Tous mes vœux, pour cette nouvelle année
Allez, les lunettes d’H.P. : alors je rappe sur un balais/
Magique.
De façon mathématique, mais sans thématique, le son éradique :
Les problèmes / et crée des poèmes que mes proches aiment.
Epique comme le courage de Matthieu Sprick, après un AVC
Faut pas baisser les bras, il se bat/
Pour redevenir un cycliste pro / alors ceux qui lisent ça/
Faut prendre le pas, oh : se jeter à l’eau.
Ambiance jeux vidéo, le jeudi j’ai trop :
La main, j’enchaine boss et high score
En BMX sur des bosses, le plein de Bonus.
Hat-trick comme Adébayor.
Content des lucioles dans la lessive Bonux.
Gourmand, Polux. Le rap me nourrit : Tamagotchi :
Enfant après une bagarre au lit / punit et tu / nies !
J’polie mon flow comme du silex :
Et transperce le cou d’un T-Rex.
Toujours encore fan : du FC Metz de Pirès.
Que mes écris laissent : la même impression :
Insertion
De bonheur dans mes textes.
Prétexte pour être heureux, comme à la vue d’un film
D’animation, admiration devant la délicatesse des traits :
Combat à coup d’épée pour sauver la vie :
Chorégraphie.
 
Refrain
J’me mesure à moi-même :
Yeah mesures après mesures.
Mon rap, le roi mène :
Le combat, frappe après frappe.
On est inséparable comme tic et tac.
Ca claque, sur le beat j’m’éclate : Dans les !
Temps ou pas en béton : flow chewing gum.
Embêtant, pas si : le swing / gomme
Les imperfections.
Rap joyeux à chaque intersection.
Rap joyeux à chaque putain d´intersection.

3. #tdf - Clip

J’aime le cyclisme. Bonjour Christian Prudhomme,
Besoin d’un rappeur sur les routes du tour
Je postule intelligent, avec une goutte d’humour.
L’art des mots, pour animer les villes départs
Puis vous tenir au courant des écarts.
Qui est échappé ? Et rapper sur le tour :
On ne peut pas dire que c’est déjà fait !
Résumé de l’étape de la veille en vers !
Sprint massif, ou bien victoire légendaire.
Nous on joue, au sommet du Mont Ventoux.
C’est comme une tournée, ça défonce tout.
Sur le plat, rapide et sûr de soi comme le maillot vert.
Dégouté, quand dans la dernière ligne droite on perd.
On serre les dents pour finir dans les temps
Avec la lanterne rouge, alors que
Devant ça bouge :
Attaque et contrattaque. Le favoris chute et c’est le comble, arrête
Dans les côtes ça n´blague pas d’acc ?
Faut pouvoir suivre le meilleur grimpeur, au culot :
A cinq heure, ça roule encore et ça pédale fort : quand on sort du bureau :
 
Refrain
Journée de repos, bien méritée.
Et vers la, 2ème semaine.
Beaucoup de dénivelés.
Hé, le MC mène la danse
Avec plus d’une minute d’avance.
Pour le Tour de France, j’ai pris des vacances.
 
Retour à la course, l’objectif le classement général.
Ou bien une victoire française, c’est génial.
Le maillot blanc, déjà un bon début
Celui qui gagne est combatif et têtu
Dans l’effort, celui qui ne tente rien : A tort.
Alors, GO, prends la bonne échappée
Et réessaie la prochaine fois, si c’est raté !
Le vélo d’abord pour s’éclater.
Épater la foule, ça c’est déjà cool.
Grande peine, les difficultés s’enchaînent.
Montagne et cols.
Ici l’ambiance est folle.
Il faut se frayer, un chemin à travers la masse.
Même dans l’impasse, plus d’air.
Trouver des ressources face
A ceux qui surclassent.
Et quand c’est dur, passe :
La seconde.
Ça monte fort, les pourcentages sont importants.
Y a du monde pour supporter puis le temps
Change, c’est la pluie, ce qu’il y a de beau
Le tour c’est gratuit.
Quelle fierté de franchir le premier :
Un col hors catégorie :
Souffrir, mal aux jambes, ça c’est nos vies.
Nous dit un cycliste pro. Gagner de quelques
Centimètres, ça c’est du pot.
Photo finish ; Et celui qui remporte le tour est British !?

4. Faces bleues

J´me lève tard et n’sort pas d’chez moi.
Même pas pour m’prendre, un bon plat chinois.
J’passes mes journées en pyjama.
Petit dej’ à midi, déjeuné à 16.
Papa de 2 BBs chats. - yes
Je mange devant Youtube, des vidéos de
Sandréa, Rachmartino, Frigiel et cherche à faire rimer
Leur pseudo.
Vendeta, Haribo, Vittel, un peu d’eau, ouais
J’me co’ sur souncloud, upload de new tracks
Et écoute des remix de Tupac.
Dear Mama, pour enfin entrer en Nirvana :
Il m’suffit de dire / Mahat / ma
Mat ma / vie
Homme d’intérieur, chaque soir j’attends le retour de ma /
Demoiselle,
Pour qu’enfin ma journée soit belle,
Mes mains glissent sous ses dentelles.
 
Refrain
Faces bleues.
Les soucis effaces les !
Rien n’est fâcheux :
Même plus âgé :
Parce que :
Le ciel est bleu.
Blague :
Et fais des vœux !
 
J’me couche tôt et me lève tôt :
Hello, sur la route : du domicile au taff :
Ca drive, j’écris le prochain paragraphe d’ma life.
Yes, bye, bye, chômage : le soleil après l’orage.
Non, ce n’était pas si noir ; et bien
Écoute le couplet 1, puis passe me voir :
Je t’explique, le bonheur a son lexique :
Exit, les idées négatives, contentement :
On chante / sans frustrations et ça devient enchantement.
Mutation un mois après, nouveau job à 10 minutes à pieds.
Yeah, j’écris en marchant, puis sur papier
Et à midi rentrer manger, chez mes chats et ça
C’est méga / cool, au menue des reste de rata/touille.
Nouilles ou juste un casse-croute, goute ! À mes aises :
Devant le JT de 13.
Quelle belle coupure, comme la mi-temps d’un match de foot.

5. Port-Louis-sur-le-Rhin

Posé dans les transports en commun.
Comme Eminem, dans 8 Mile, trop bien !
Le syndrome du trom, à la Nakk
Odeur nauséabonde à l’attaque.
Je change de place, et affaire class/é
Juste envie d’écrire et de ra/pper.
Faut que ça aille vite, demi-finale
Allemagne, Brésil, derrière moi
Une meuf débile, insulte tout l’monde : asile.
Les mots s’enchaînent / facil/ement.
Car assis devant/ Je ne l’entends plus,
Ouf, mon rap a du jus, oh.
Flow travaillé comme des prises de ju/do.
Texte pour le fun, freestyle.
C’est mon run, sans guns, ici on ne s’engueule pas !
Y a du sun/shine, c’est l’été et rien que ça
C’est une punch/line,
Fine, la musique en prime :
Un beat à 20Syl touche mon cœur Plein dans l’mille en un battement d’cil.
 
Refrain
La ville c’est :
Port-Louis-sur-le-Rhin.
Pâtissier
MC jamais sûr de rien.
La recette, le feeling.
On aime l’art, yeah.
Always believing.
Neymar hé.?
 
Fête du parc, dans Lu Crew 2.
Maison des montres, 1 tour ou 2 ?
On vit chaque instant, comme le jour de /
Notre anniversaire, non on ne laisse pas l’hiver faire
La raison d’une déprime.
Sur le ring, nous on a les rimes.
Viking, on aime les voyages.
La baleine, malgré son poids / nage.
Mariage de l’inspiration et du panache.
Rappeur avec des plumes d’apaches.
Je nomme le bordelais Hok
J’veux la machine du Doc, ouais.
Dans la poche, des pogs.
Un texte de fou, le MC débloque.
Peut importe les modes,
Nous on porte les joggings d’époque.
 
Ma famille, mes chats
 
Le moral jamais à plat
 
Nala, Luna, le chien chat.
 
Et l’infirmière, tout va bien.

6. Photosynthèse

Quand dehors, tout est vert.
Plus de doutes, c’est clair.
Un soleil flamboyant éclaire,
Le chemin.
Efface la peur de s’y perdre, le plein
De nature, pas d’essence :
On marche d’un pied sur,
Très bonne adhérence.
Aisance à gravir le roc avec légèreté.
C’est tellement beau la haut, ok, tout l’monde se tait.
L’air d’été est bon, à toute vitesse, à fond dans un aviron.
Le navire prend / la mer et place à l’aventure
Polaire.
Brise-glace, à bâbord puis vers le pôle nord.
Nos corps / se vident du stress.
Revi/talisés comme après une sieste, yes.
Le bonheur est multiple et non pas d’une pièce.
Périple dans des / petits coins de paradis
Et quand on les / quitte on part/ravi.
Car on se nourrit de l’art à vie !
 ?
Refrain
Jamais à la traine
Quand il s’agit de ce thème.
J’aime ! Voir pousser la graine
De ce bonheur qu’on sème.
La tête pleine, de rêves que je vies en rappant.
Combattant, la mauvaise humeur, on t’attend.
Philosophe, comme Platon, la zick mon patron.
Bien plus qu’un passe-temps.
Des chansons pour les passants.
Rêvassant, plus rien n’est agaçant, sans la peur.
Épanouit, on vit à cent à l’heure !
 
Le beat est bon
La pour guider mon.
Art, prends par à la chanson.
En la fredonnant.
Rien de plus beau, qu’un couple se donnant :
La main, le refrain sort du lot.
Comme Victor Hugo.
Du son d’été,
Où sont les clefs ?
Pas besoin, on vit dehors.
La nature, le corps.
Nous sommes, ses cellules :
En émulation dans une passion.
Viens, puis suis les ondulations.

7. La balle de match

Yo / la trame c’est le tennis :
Ma femme c’est ma miss
En vidéo j’aiguise des mots, pointus
Et gagne mon service : contre des pointures
J’réussie des points / durs.
Mon flow dans l’air / glisse :
Comme sur la terre battue Monfils.
Mon phrasé prend des risques et veut gagner la coupe Davis
Du rap ;
Puis rouler en bugat / ie ou en rallye
Copilote à / Seb Loeb.
Dans des pubs, on rappe en club : slam.
Incendie lyrical, flamme, la balle en feu
Derrière la ligne, FOUL, puis la raquette en deux.
Re-concentration, puis break, en tête au deuxième
Set, sans jeu :
Perdu, j’sers du / 200 kilomètre à l’heure :
In your faces, Ace.
Passion et pas que devant la play / station.Refrain :
 
Refrain
Le revers est précis --- Game
Et le coup droit puissant --- Set
Viens prends le défi --- Et
De m’affronter, au suivant --- Match
C’est ce que pense Nadal --- Game
Survole et lit la balle --- Set
Rafale de points gagnants --- Et
Mental de conquérant --- Match
 
On fait la OLA.
Bientôt,
Le tennis sponsorisé par Coca Cola.
Saga Africa, de Yannick Noah.
Aussi charismatique que Yoda.

 ?


Publié par Ornicard, le 05.09.2014



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