Disiz, fête foraine
Album - Extra-lucide
Crédits
Merci à Sam et Atef.
Réalisé par Johann Keezy Dorlipo
Paroles
Mon contemporain, ma contemporaine T’auras ton lot de joies, t’auras ton lot de peines Un Coeur souverain, une âme souveraine On illumine la nuit, comme une fête foraine Mon "je" dis "tu", mon "toi" dis "moi" / J’ai un "je" qui dit "nous", mais quand je dis "eux" c’est "eux" / On est tous plus ou moins dans la pilule bleue / Parfois on s’évade, on réfléchit un peu / Le métro traverse diverses stations / Avec toi-même en conversation / T’es là en pleine tergiversation / Le corps et l’âme guerre de sécession / C’est pas la solution de les sectionner / Les harmoniser doit être optionné / La force de l’enfance s’est faite ponctionner / Sans ça je suis sûr qu’on aurait fonctionné / Mais y’a cette vie qui trace à toute vitesse / Des joies qui se crient, des douleurs qui se taisent / Les corps qui se crispent, la routine qui stresse / On cède à de courts plaisirs, pour de longues tristesses / Des péchés véniels deviennent de gros kystes / On stocke les regrets comme des grossistes / On les deale en douce sous conditions Miss Désillusion prend sa commission / La jeunesse whiskysée sort de boîte / Joue aux auto-tamponneuses / Drive-bye sure la RN4 / La faucheuse en sulfateuse / Et les lendemains de fête ta gueule de bois / Tu vas la recycler comme à Ikéa / Tu vas t’appliquer à bien travailler / Rendu canasson par ton cavalier / Sourire de façade, esprit tourmenté / Humiliés blâmés gourmandés / Des minis bouts de nuits, pour des jours entiers / Voyage au bout de l’ennui, y’a des heures à tuer / Amour en décimal pas d’amour entier / Tu n’aimes plus au détail, mais tu aimes en gros / Tu veux l’amitié du monde entier / Mac Zuckerberg est le maestro / Un siècle étrange, un siècle bleu / Sous un ciel 2.0 bleu / Je fais plus que rapper, je m’expressionise / Tente de peindre en chantant un monde qui agonise / Et les grands esprits se rendent compte / Que les grands mépris se rencontrent / Je suis un putain de métis donc je suis clairement sombre / Il n’y a pas de philosophes, il n’y a que de sages mensonges / J’aime les ciels nacrés et les moirures de mer / Attend le vol sacré sur les bordures de l’air
Publié par
, le 11.02.2013